Photographie industrielle: le capital humain à l’honneur

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☆ La retraite, moi? Jamais! Rencontre avec une salariée sur le départ

J’ai rencontré cette petite dame au détour d’une usine de la filière textile dans le Jura.

J’y faisais un reportage industriel pour la société Julie Lavarière, une marque de literie lyonnaise dont une des fierté, et pas la moindre est de fabriquer ses produits en France.

Elle guidait les fils, les croisaient, les replaçaient, les recroisaient avec une vitesse et une précision absolument hypnotisante.

Il y avait dans ses gestes un vrai artisanat.

Elle était calme, concentrée, totalement en contrôle, et pourtant, l’usine était vraiment bruyante.

J’avais évidement tout les EPIs, mais même équipé j’avoue que je savais plus trop où étaient ma droite et ma gauche!

On a un peu discuté, ça faisait des dizaines d’années qu’elle travaillait là, elle avait fait le tour de toutes les machines de l’usine, mais elle affectionnait particulièrement celle-ci.

C’était une des plus stratégiques, des plus délicates à manier, une de celle qu’on ne confie qu’aux plus expérimentés.

Et elle en était fière, on sentait que c’était SA machine.

J’ai rencontré cette petite dame au détour d’une usine de la filière textile dans le Jura.

J’y faisais un reportage industriel pour la société Julie Lavarière, une marque de literie lyonnaise dont une des fierté, et pas la moindre est de fabriquer ses produits en France.

Elle guidait les fils, les croisaient, les replaçaient, les recroisaient avec une vitesse et une précision absolument hypnotisante.

Il y avait dans ses gestes un vrai artisanat.

Elle était calme, concentrée, totalement en contrôle, et pourtant, l’usine était vraiment bruyante.

J’avais évidement tout les EPIs, mais même équipé j’avoue que je savais plus trop où étaient ma droite et ma gauche!

On a un peu discuté, ça faisait des dizaines d’années qu’elle travaillait là, elle avait fait le tour de toutes les machines de l’usine, mais elle affectionnait particulièrement celle-ci.

C’était une des plus stratégiques, des plus délicates à manier, une de celle qu’on ne confie qu’aux plus expérimentés.

Et elle en était fière, on sentait que c’était SA machine.

Elle m’a confié qu’elle était prêt de la retraite, c’était une question de semaines.

Quand je lui ai demandé comment elle se sentait de quitter ce qui avait fait son quotidien depuis si longtemps, elle m’a dit qu’elle était un peu triste, que ça allait lui manquer, le travail, les collègues, l’ambiance, sa machine…

Et quand je lui ai demandé si elle voudrait rester plus longtemps si on lui en donnait la possibilité, elle m’a regardé avec un petit sourire en coin, et m’as dit qu’elle allait s’occuper de ses petit enfants maintenant et que ça allait probablement compenser le manque..

Petite lueur dans les yeux, grand sourire complice, photo…

Moi je l’adore, vous en pensez quoi?

POUR EN SAVOIR PLUS…

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